Ma TV

Retrouve ma Tv ici avec des petits programmes recuperés sur le Net mis à jour du 27 aout 2010 FAST FORWARD OMAR - REDIFF - ZEMOUR PARLE DE L HOMOSEXUALITE 1 ZEMOUR PARLE DE L HOMOSEXUALITE 2 prevention 2006 K'naan Ft. Nancy Ajram - Waving Flag Sabah & Rola - Yana Yana / صباح و رولا - يانا يانا UNINVITED Najwa Karam - Khalini shoufak Nancy Ajram - Ah We Noss Nancy Ajram - Ana Yalli Bahebak L'homosexualité au Liban

vendredi 18 septembre 2009

Austerlitz ... au petit matin.
l'eau reflette la réalité, dans mes yeux il y de l'eau aussi...

la vie n'est pas si simple que ça...pour personne je pense aussi !
homo, pd, ratail, zamel...Gay,different, oui je suis different...
complementaire, surement...avec qui vais je faire mon équation...
où vais je trouver la solution.

jeudi 10 septembre 2009



La communauté homosexuelle dans les pays du monde arabe est une des minorités les plus opprimées. Les relations homosexuelles sont simplement interdites dans les pays qui appliquent la loi islamique. Ces pays ont développé un arsenal législatif à l’encontre des homosexuels, dont voici la démonstration.
- Certains Etats islamistes renforcent cette interdiction par la peine de mort : Iran, Mauritania, Arabie saoudite, Soudan, Yémen . Selon les interprétations de la Charia, les punitions envisagées pour les individus qui se rendent coupables de telles pratiques varient précisément selon les cas : pour un homme adulte : la mort, pour un mineur : 74 coups de fouet et pour une femme : 100 coups de fouet (au bout de trois récidives, la mort).
- En Malaisie, la peine maximale est 20 ans d’emprisonnement
- Dans les Emirats Arabe Unis, la peine est de 14 ans d’emprisonnement
- Au Bahraïn, une peine peut aller jusqu’à 10 ans au, assortie ou non de châtiments corporels.
- Le Bangladesh et la Libye : 5 à 7 ans
- Au Liban, les cours pénales continuent de juger des homosexuels en vertu de l’article 534 du code pénal de 1943 qui condamne "tout contact physique et union contre nature" à des peines jusqu’à un an d’emprisonnement.
- En Irak, la législation est encore plus stricte, des peines de prisons peuvent être prononcées.
- Le Pakistan punit de deux ans d’emprisonnement plus des coups de fouet.

Au final, dans notre « communauté homosexuelle » occidentale, on recherche le droit de vivre fièrement, normalement et porter les derniers vêtements à la mode tandis qu’en Orient des personnes demandent juste le droit de vivre...


On assiste depuis quelques années à des discriminations et des persécutions en direction des homosexuels au nom de l'Islam. Comment expliquer ce phénomène ?


Ces discriminations ont toujours existé. Ce qui est récent c'est leur médiatisation au-delà des frontières de ces pays. Il y a eu l'affaire des Egyptiens médiatisée par les autorités égyptiennes. On pourrait y trouver plusieurs explications, détourner l'œil de l'opinion publique de la crise économique, donner des gages aux mouvements islamistes particulièrement influents…


Quant au cas de l'Arabie Saoudite, on a toujours exécuté des gays dans ce pays sans que ça ne fasse le moindre bruit. C'est l'effet du 11 septembre, les accusations contre l'Arabie Saoudite de soutenir et de financer le terrorisme international, qui font qu'aujourd'hui on s'intéresse aux violations des droits de l'homme là-bas.


Ce phénomène touche-t-il d'autres pays comme le Maroc, la Tunisie, l'Algérie ?


La discrimination existe. D'ailleurs, l'homosexualité est illégale dans ces trois pays du Maghreb et passible d'une peine de prison ferme. Il y a régulièrement des arrestations, plutôt dans le milieu de la prostitution masculine. Ce sont souvent des cas individuels qui ne retiennent, hélas, pas l'attention.



L'Islam, comme toutes les autres religions, ne montre pas une grande tolérance à l'égard de l'homosexualité. Cela peut-il changer ?


L'Islam, comme les deux autres religions monothéistes, est une religion homophobe et le restera. Ce qui peut changer, c'est la façon de l'interpréter. Faut-il appliquer le Coran et la charia à la lettre ou pas ?

La majorité des pays musulmans n'appliquent pas la charia à la lettre, ce qui est plutôt bien. La véritable solution serait la séparation du domaine politique et du religieux : la laïcité.




Comment juger la situation ?


Il y a deux types de pays. Ceux qui contôlent complètement ce qui circule sur internet. Il s'agit des pays du Golfe qui bloquent l'accès à un certain nombre de sites notamment gays.

Pour le Maghreb, il n’y a pas de censure au Maroc et en Algérie. Par contre en Tunisie, l'accès à un certain nombre de sites est bloqué. C'est le cas de notre site par exemple.



  • L'HOMOSEXUALITÉ EST UN FAIT ARABE

Anthropologue et spécialiste de l’Islam, Malek Chebel a consacré plusieurs ouvrages au corps, à la sexualité et à l’homosexualité dans l’Islam. Il est, depuis des années, un des plus actifs partisans d’une interprétation du Coran qui tienne compte de l’évolution du monde.


Que dit l’Islam de l’homosexualité ?


L’Islam n’utilise pas le mot homosexuel mais parle de peuple impie, de Loth et de la dégénérescence. L’homosexualité est plutôt présentée par défaut. Dans le Coran, elle est considérée comme un mal dont il faut se prémunir. Cela tient en quelques lignes terribles.


Ce texte a manifestement pour objet la conservation de l’ordre. Il s’agit de préserver la forme familiale traditionnelle, de reconduire l’ordre ancien et de condamner toutes les autres activités transgressives, y compris les formes de matrimonialité non conventionnelles.


La charia (la loi) et le fiqh (ses principes d’application) condamnent-ils expressément l’homosexualité ?


L’homosexualité est un des interdits majeurs dès les VIIIème et IXème siècles. A Bagdad, au XIème siècle, la culture homosexuelle est très nette. Il existe alors un culte du mignon dans les élites. Celles-ci peuvent facilement se protéger du clergé et des sanctions judiciaires.


Aux Xème et XIIème siècles, on voit fleurir une culture pédérastique s’inspirant de celle de la Grèce antique et l’émergence d’une littérature sur le sujet. Des poèmes comparent les vertus des éphèbes et des courtisanes (1).


Après, on assiste, sur le plan général, à une dégradation de l’Islam, à une crispation des juristes théologiens vers un droit plus strict, plus réactionnaire.


Ce mouvement, qui se poursuit aujourd’hui, prétend revenir à une pureté originelle qui n’a jamais existé. Il conduit l’Islam à avoir une vision de lui-même intolérante envers les homosexuels (les autres de l’intérieur) comme envers les étrangers (les autres de l’extérieur).


Certains discours laissent entendre que l’homosexualité serait une importation de l’Occident et n’aurait rien à voir avec la culture arabe.


Depuis le début, l’homosexualité est un fait arabe. Certains veulent effectivement faire croire qu’il s’agit d’un mal venu d’ailleurs. Le mal, c’est toujours l’autre qui l’apporte. L’Occident s’est libéré de son complexe par rapport aux homosexuels. L’Occident s’affranchit de ses tabous.


Le monde arabe subit l’impact des images venues d’ailleurs, l’impact des innovations faites ailleurs, l’influence économique étrangère. Il subit l’influence de l’Occident qui se conçoit aussi comme exportateur de morale. Il ne lui reste plus qu’un pré carré à défendre : celui de la morale.


Comment expliquer l’attitude de l’Egypte à l’égard des homosexuels ?


Il y a très nettement une défense du territoire de la part du clergé égyptien. Une régression dans ce pays qui indique la mainmise de la pensée fondamentaliste sur les pouvoirs. Je pense qu’il s’agit d’un coup de sang contre un phénomène qui est très ancien et de plus en plus visible.


La situation diffère dans les pays du Maghreb. En Tunisie, il n’y a pas eu de persécutions. Au Maroc, les homosexuels se sont affranchis du regard des autres même si on ricane toujours à leur propos.


Même en Algérie, où l’on a toujours nié l’existence d’une homosexualité même latente, on voit des gens qui s’autorisent à être homosexuels sans avoir peur d’être lapidés.


La situation est très différente en Arabie Saoudite…


La localisation en Arabie Saoudite de Médine et de La Mecque, les deux lieux les plus sacrés de l’Islam, pousse le pays à s’assigner le rôle de premier défenseur de la morale la plus stricte.


Il y a une vraie concurrence de la gestion de la morale entre l’Arabie Saoudite, l’Iran et, avant l’intervention américaine, l’Afghanistan des talibans.


Aujourd’hui, deux tendances s’affrontent : l’une ultra conservatrice avec une application du Coran à la lettre, l’autre qui préconise une interprétation moderne du texte. Comment voir l’avenir ?


Ces deux tendances existent. Il y en a d’ailleurs une que j’incarne depuis longtemps, celle d’une nouvelle interprétation des textes, mais qui est encore minoritaire.


Aujourd’hui, il existe une diversification de l’accès à l’information, une mondialisation des échanges, un appétit des jeunes à vouloir avoir accès à la jouissance immédiate qui fait qu’à long terme les positions intransigeantes auront du mal à tenir.


On assiste, par ailleurs, à l’échec des islamistes en Algérie, à la chute de l’Afghanistan des Talibans. Au Soudan, montré en exemple il y a quelques années, l’étoile a pâli. Certains signes sont là mais il reste beaucoup de chemin à parcourir.

mardi 30 juin 2009

De 700000 à 800000 personnes à la gay pride 2009 de Paris samedi dernier, le maire de Paris Bertrand Delanoë était accompagné de l'icone Liza Minelli !même succès à Berlin, New-York et Barcelone. La semaine prochaine sera au tour de Marseille et Londres.
1969-2009 : Célébration du 40e anniversaire des émeutes de Stonewall.
À la fin des années 60, il ne fait pas bon être gay, lesbienne ou transsexuel aux États-Unis. À New York, les rares établissements à accueillir les gays sont régulièrement la cible de descentes de police. Mais une nuit de juin 1969, des événements allaient tout changer et donner naissance au mouvement de lutte pour la défense des droits des homosexuels. Ces événements sont connus sous le nom des « émeutes de Stonewall » (Stonewall riots).

Dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, le Stonewall Inn (situé au 53 Christopher Street dans le Greenwich Village à New York), un bar tenu par la mafia qui accueille la communauté homosexuelle, est à nouveau la cible d'une descente de police. Cette nuit-là, contre toute attente, les clients (essentiellement des garçons efféminés, des lesbiennes et des drag-queens), qui subissaient fréquemment les humiliations et les persécutions, ont résisté. Entre charges policières et répliques des manifestants qui lançaient des briques et des bouteilles sur les forces de l'ordre, les émeutes durèrent toute la nuit... et pendant plusieurs jours.
Dès 1971, d'autres grandes villes dans le monde organisèrent leur Gay Pride. En France, la première marche eut lieu le 25 juin 1977. Et pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, c'est donc en mémoire des émeutes de Stonewall que les Gay Pride ont lieu à travers le monde à la fin du mois de juin.

Huit ans après les émeutes de Stonewall, Harvey Milk fut le premier élu ouvertement gay de l'État de Californie, ouvrant lui aussi une nouvelle page dans la lutte pour l'obtention de l'égalité pour les homosexuels.

Le bar Stonewall Inn est toujours en activité et célébrera ce soir et cette nuit le 40e anniversaire des émeutes, avant la Gay Pride new-yorkaise de dimanche. Voici à quoi ressemble le Stonewall Inn aujourd'hui... enfin, hier après-midi pour être précis !

samedi 13 juin 2009

Le Marais, l'un des plus beaux quartiers de Paris
Le Marais est un quartier parisien situé dans le triangle dessiné par l'Hôtel de Ville, la place de la Bastille et la place de la République. Son patrimoine architectural est exceptionnel. Au fil des années de nombreuses communautés s’y sont constituées.
Installé sur la rive droite, dans une partie des IIIe et IVe arrondissements de Paris, le Marais est un ancien quartier de la noblesse. Le Marais attire de nombreux touristes et promeneurs. Son patrimoine architectural témoigne de l'histoire de la capitale jusqu'à la chute de Louis XVI.

Ces trésors architecturaux et décoratifs des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècle ont vu la transformation de nombreux hôtels particuliers en musées. Leurs décors intérieurs très raffinés retracent l'évolution des styles à travers les siècles. A la fin du XIXème siècle, commerces et entreprises vont investir le quartier du Marais et s’installer dans de nombreux hôtels particuliers. Aujourd’hui une population principalement immigrée travaille dans ces entreprises qui touchent aux secteurs de la maroquinerie, la bijouterie fantaisie et la confection. Les antiquaires, les galeries d'art, les restaurants et les stylistes de mode se sont implantés autour de la place des Vosges plus au sud du Marais. Parmi les lieux les plus visités dans le quartier du Marais, la place des Vosges arrive assurément en tête. Sous les galeries, de magnifiques hôtels particuliers historiques étalent leurs superbes façades à la vue des passants. Ici vécu, Théophile Gautier, Alphonse Daudet,Victor Hugo, Madame de Sévigné ou encore Bossuet. Dans la rue des Francs-Bourgeois, le musée Carnavalet est aussi l'un des hauts lieux culturels de la capitale. Il abrite toute l'histoire de Paris. Autre curiosité, la rue des rosiers, un lieu animé en permanence où toutes les activités de commerce du Sentier trouvent naissance. Ici, le cachet des enseignes Delicatessen promettent une pause gourmande dans la plus pure tradition juive.



L’histoire du Marais
Au XIIe siècle, les moines et templiers défrichent les terres marécageuses situées au nord de l'enceinte de Philippe Auguste. Dès le XVIe siècle, mais surtout après la création de la place Royale, la future place des Vosges, l'aristocratie se construit de grands hôtels particuliers en pierre de taille et en briques colorées. Depuis cette époque, ces hôtels forment l'un des attraits continus du quartier. Le Marais devient un quartier important de la capitale au début du XVIIème siècle. Le Marais est à la fois le centre d'élégance, de culture et de festivité.



Le Marais constitué de communautés
Au fil des années, le Marais a vu l’implantation de plusieurs communautés. A la fin du XIXe siècle, les juifs appelés les ashkénazes ont investi la partie autour de la rue des Rosiers renforçant la spécialisation du quartier du Marais pour la confection. Après la Première Guerre mondiale, le nord du Marais abrite le quartier chinois composé de la plus ancienne et discrète communauté chinoise de Paris. Depuis les années 1980, le quartier a vu la naissance d'une communauté homosexuelle. Ce quartier « gay » du Marais est basé principalement autour de la rue Sainte Croix de la Bretonnerie.


Le saviez vous ?
Le quartier du Marais a échappé à sa destruction programmée dans le cadre des grands travaux haussmanniens du siècle dernier. Le Marais doit sa sauvegarde à André Malraux. En 1969, il fait du Marais le premier « secteur sauvegardé » régit par un Plan de sauvegarde et de mise en valeur de nombreux musées et lieux historiques à l'architecture d'exception. Préservés parfois par miracle, ces trésors donnent un aperçu du train de vie mené par la haute société.

samedi 11 avril 2009

Homo Erectus Arabic







Partout dans le monde, on ne compte plus les personnes arrêtées, incarcérées, torturées ou exécutées du fait de leur orientation ou de leur identité sexuelle, y compris dans des pays dits "développés" comme les USA, où certains Etats conservent des lois "anti-sodomie". Cependant la situation dans le monde arabe est une des plus graves, L'homosexualité y est très mal acceptée, d'abord elle est interdite par la loi (dans la plupart des pays arabes) et elle est très mal vue par une société très conservatrice et traditionnelle, guidée la plupart du temps par des valeurs religieuses. La communauté homosexuelle dans les pays du monde arabe est donc une des minorités les plus opprimées. Certains états islamistes tels que L'Iran, La Mauritanie, l'Arabie Saoudite, le Soudan et le Yemen vont jusqu'à la peine de mort (s'il y'a relation et rapport). Mais selon les interpretations de la Charia, les châtiments envisages pour ces individus varient selon les cas. Ainsi la peine de mort est requise pour un homme, 74 coups de fouets pur un mineur et 100 coups pour une femme (mais au bout de 3 recidives, c'est la mort)



En Malaisie, la peine maximale est de 20 ans d'emprisonnement. Dans les Emirats Arabe Unis, la sanction est de 14 ans d'emprisonnement. Au Bahrein, une peine peut aller jusqu'a 10 ans avec des châtiments corporels ou non. Pour le Bangladesh et La Libye c'est de 5 a 7 ans. En Irak, la législation est assez stricte et des peines de prison peuvent être prononcées. Le Pakistan quant à lui punit de 2 ans d'emprisonnement. Enfin, au Liban, les cours pénales continuent de juger des homosexuels en vertu de l'article 534 du code penal de 1943 qui condamne "tout contact physique et union contre nature" a des peines variant de 6 mois a 1 ans de prison (Le Liban possede donc un étroit avantage par rapport a ces autres pays) Par contre en Egypte et en Jordanie l'homosexualité est décriminalisée depuis 2001. Au final, dire que dans la "communauté homosexuelle" occidentale, on recherche le droit de vivre fièrement, normalement et porter les derniers vêtements à la mode tandis qu'en Orient des personnes demandent juste le droit de vivre...



Pendant ce temps, à BAGDAD:



Deux homosexuels ont été tués et les corps de quatre autres ont été découverts par la police irakienne à Sadr City, après une série de sermons homophobes prononcés par des imams de ce quartier chiite du nord-est de Bagdad, a-t-on appris samedi de sources officielles.
“Deux jeunes hommes ont été tués jeudi. Il s’agissait de déviants sexuels. Leurs tribus les ont tués pour restaurer l’honneur de leur famille“, a rapporté un responsable local ayant requis l’anonymat.
De sources policières, on précise que les quatre corps ont été retrouvés le 25 mars. Tous portaient sur la poitrine l’inscription “pervers“.
Plusieurs imams de Sadr City ont condamné l’homosexualité ces deux dernières semaines, lors des prières du vendredi. Le vaste quartier acquis à Moktada Sadr abrite deux millions d’habitants. L’armée du Mahdi, milice fidèle au jeune imam dont le père à donné son nom au secteur, a mis un terme à ses activités l’an dernier.
Selon les services de l’imam chiite Ibrahim al Gharaoui, l’homosexualité “s’est répandue en raison de l’absence de l’Armée du Mahdi, des films à caractère sexuel, des chaînes de télévision par satellite et de l’incapacité des pouvoirs publics à contrôler le phénomène”.
L’homosexualité est passible de sept ans de prison en Irak.



vendredi 10 avril 2009

la banlieue... pas si GAY



Si l'on se réfère aux avancées récentes, le PACS, le coming-out de personnalités politiques et publiques, le lancement de la chaîne PINK TV, la discussion d'un projet de loi sur l'homophobie, on pourrait penser que notre société a considérablement évolué sur ce sujet ces dernières années.
Pourtant, un lieu est resté à l'écart de ces avancées sociales : la banlieue. Même si l'homophobie existe, à des degrés divers, dans tous les milieux, être homosexuel et vivre en cité, c'est risquer en permanence les insultes, les humiliations, voir les violences physiques : à milieu violent, rejet violent. La banlieue n'est, bien évidemment pas, le seul terrain d'expression de l'homophobie, c'est en revanche là que l'homophobie prend une forme extrême. Dans ces quartiers où règne le machisme et le culte de la virilité, alimenté par la culture hip-hop, prouver sa masculinité est une donnée fondamentale pour être accepté au sein du groupe qui vous protège.
Etre homo en banlieue, c'est aussi risquer de façon quasi-systématique le rejet de la part de la famille. Le poids de la religion et de la tradition rend inacceptable pour une famille l'homosexualité d'un de ses membres.
Pour LUNDI INVESTIGATION, Alexis Marant et Julien Bur ont enquêté dans les cités, ont rencontré des jeunes hommes qui y vivent ou y ont vécu pour montrer ce qu'est la vie des homosexuels en banlieue et démontrer que l'existence d'une mécanique homophobe est en progression dans les quartiers. Ils ont aussi traqué les relents homophobes jusqu'à l'Assemblée nationale ainsi que dans l'éducation nationale, où l'absence de sensibilisation des élèves sur cette discrimination reste encore incompréhensible.




Sur France ô, un reportage sur l'homosexualité en banlieue a été diffusé. Evry, Grigny, Aulnay... Que des villes que j'ai appris à connaître, des lycées, des CFA que j'ai fréquenté et des phrases, des injures, des attitudes, des explications à la mord-moi-le-pitt que j'ai entendues. Quel courage, il a fallu à ces 4 jeunes, Emir, Mikaël, Brahim et Julia, pour témoigner à visages découverts devant la caméra, le pire ne venant pas toujours de la bande qui prend racine au pied de la tour mais parfois d'une mère : « je suis peut-être fatigante, mais moi je ne me suis pas fait enculer.. »
Cette question de l'orientation sexuelle, je l'aborde toujours dans mes interventions et immanquablement, elle déclenche les mêmes réactions.- « c'est contre-nature. Dieu a fait les hommes pour aller avec les femmes. » Autrement dit, on a été conçu pour s'emboîter et surtout procréer. Point barre. Avec cet argument là, le débat est souvent stérile car la remise en cause de l'existence d'un Dieu tout-puissant et du Jardin d‘Eden, donc la genèse de l'humanité version couple hétéro, ça ne se fait pas.
« les pédés, c'est sale. Ils font honte à la cité, au groupe »...Aux autres mâles, quoi. Dans le reportage de Mario Morelli, le témoignage d'Emir est très touchant. Il vire au sublime quand il parle de sa liberté, de cette homosexualité qui lui a donné des ailes lui permettant de survoler le merdier et quand il décrit l'enfermement de tous ces machos, prisonniers de leur rôle de petite frappe hétéro, dépendant du regard du groupe.Quel courage, il leur a fallu mais en éteignant ma télé, je n'ai pu m'empêcher d'éprouver de la crainte pour leur intégrité physique. Je me souviens de ce lycée pro à Choisy le roi (94) où les apprentis voulaient me tabasser parce que je « défendais les pédés », peut être parce que j'en étais... Je les avais simplement invité à réfléchir sur cette question fondamentale :Choisissons-nous notre sexualité ?...

samedi 21 mars 2009

ENSEMBLE

L'action de Sidaction dans le domaine de la recherche scientifique et médicale
Sidaction est la seule association française de lutte contre le
VIH à financer la recherche. La moitié de ses ressources nettes est ainsi attribuée à des programmes de recherche scientifique et médicale menés en France et dans les pays en développement. Sidaction soutient des projets de recherche fondamentale, appliquée et clinique dans tous les domaines de la recherche biomédicale sur le VIH (virologie, immunologie, vaccins préventifs et thérapeutiques, traitements), ainsi que des travaux de recherche en sciences de l'homme et de la société, en épidémiologie et en santé publique, portant sur le VIH.


1er décembre 1988 – 1er décembre 2008
20ème Journée mondiale de lutte contre le sida


samedi 10 janvier 2009

La France, pays fondateur des droits de l' Homme, c'est aussi ça...


Le 17 octobre 2004, à l'âge de 16 ans, Karim, jeune homosexuel algérien, est arrivé en France pour fuir sa famille et son pays.
Quittant sa ville de Tizi Ouzou, sous forte influence islamiste, et sa famille qui le rejetait et le battait à cause de son homosexualité, il a été recueilli par son oncle et sa tante, français habitant dans l'agglomération de Bordeaux.
Karim s'est rapidement intégré et a poursuivi sa scolarité au collège puis au lycée professionnel de Mérignac.
Elève en deuxième année de BEP de comptabilité, Karim a fait l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière délivré par Francis IDRAC, Préfet de la Gironde le 30 août, soit le jour même de la rentrée scolaire.
Le tribunal administratif de Bordeaux a annulé, lundi 11 septembre, l'arrêté de reconduite à la frontière pris à l'encontre de Karim et a condamné la préfecture de la Gironde à lui verser 1000 euros de dédommagement.
Le tribunal administratif a reproché au préfet d'avoir commis « une erreur manifeste d'appréciation quant aux conséquences de la mesure d'éloignement sur la situation personnelle de l'intéressé », ajoutant que Karim « est entré en France en 2004, alors qu'il était mineur en détresse, à la suite du rejet de sa famille en Algérie en raison de son homosexualité avouée ». Le tribunal a également jugé que le jeune homme « a témoigné d'une volonté de s'insérer socialement ».
Malheureusement, la préfecture de Gironde vient de faire appel de la décision du tribunal administratif. Le ministre de l'Intérieur bien qu'informé de la situation, a demandé à Francis IDRAC de poursuivre la procédure, dans l'objectif d'expulser Karim, quitte à l'exposer à de graves dangers pour son intégrité physique ou morale.
L'acharnement administratif de Francis IDRAC n'étonne guère, en effet c'est lorsqu'il était en poste à la préfecture de l'Hérault que les associations portant la mémoire des déportés pour homosexualité rencontraient les plus grandes difficultés pour participer aux cérémonies du souvenir de la déportation. Aujourd'hui c'est à Bordeaux qu'il sévit et fait preuve d'ostracisme à l'égard des associations gaies et lesbiennes (sur la question de la déportation pour homosexualité notamment).
Il appartient désormais à la Cour administrative d'appel de se prononcer, en toute indépendance, et de confirmer les principes fondamentaux énoncés en première instance (protection des mineurs, protection de la vie privée et familiale...).

La Vie de Gay à la cité... retour d'éxperience

Ils n'iront probablement pas à la marche des fiertés : les jeunes gays des banlieues, souvent issus de milieu où l'homosexualité est taboue, vivent leur sexualité dans la clandestinité et ne se reconnaissent guère dans les revendications et l'imagerie véhiculées par la "Gay Pride".
"Les gays de banlieue, tu ne les verras pas à la Gay Pride : déjà, ils ont trop peur d'être reconnus au journal télévisé de 20H00", affirme Kader, 29 ans, qui a grandi à Pantin en Seine-Saint-Denis avant de rejoindre la capitale. "En banlieue, tu es obligé de te cacher".
Violences verbales, physiques, harcèlement quotidien, obligation de mener une double vie : l'association SOS Homophobie a donné un aperçu dans son rapport annuel 2006 des difficultés rencontrées par les gays et lesbiennes vivant dans des cités où l'homosexualité, mal connue, est souvent associée à la pédophilie, au sida et à l'imagerie "grande folle".
"Je n'ai jamais été considéré comme un homosexuel dans ma ville", témoigne encore Kader, fils d'immigrés Marocain, qui avoue avoir eu des "comportements homophobes" par "frustration psychologique". "C'est une terrible souffrance de savoir que tout ce que tu es est rejeté par ton environnement. Quand, j'ai commencé à m'assumer, vers 17-18 ans, j'ai compris à quel point il était important pour moi de quitter la cité".Lui a du moins eu la chance de ne pas être rejeté par ses parents. Najib, 24 ans, a été frappé et mis à la porte par son père après avoir été surpris, à 21 ans, en "flagrant délit" alors qu'il avait fait venir son petit ami au domicile familial.
Exilé d'Aubervilliers à Pierrefitte, Najib est aujourd'hui "moins obligé de se cacher puisqu'il est indépendant", mais il ne se voit pas faire venir un compagnon chez lui. "J'aurais trop peur qu'on le reconnaisse comme gay".Seule échappatoire pour les homosexuels de banlieue, venir à Paris, direction le Marais ou les soirées "Black Blanc Beur" des Folie's Pigalle, où ils peuvent jouir d'un relatif anonymat. Mais, relève aussitôt Sofiane, 23 ans, s'il est difficile d'être homo en banlieue, "à l'inverse il n'est pas facile pour un mec de cité, avec son jogging et ses baskets, de se faire accepter dans le milieu gay".
Décalage culturel, économique, les deux mondes se "télescopent", souligne Stéphane Schibikh, qui avec son site Internet "Cité Beur" et son magazine "Wesh City", tente de donner une plus grande visibilité aux "lascars gays". "Les gays du Marais luttent pour les droits civiques, le mariage, l'adoption. Le gay de banlieue lutte d'abord pour pouvoir dire à ses parents, à ses amis, qu'il est homo", poursuit-il.
A cet égard, la "Gay Pride", "vaste carnaval" où s'affichent des pratiques sexuelles "délurées", paraît à certains contre-productive. "On veut atteindre l'indifférence en jouant la différence. Mais comment veux-tu te faire accepter si tu exhibes tes pratiques sexuelles ?", se demande Kader, qui se dit "choqué" par l'image des homosexuels que propose la Marche.
Même distance de Najib vis-à-vis du caractère communautaire et revendicatif du milieu gay. "Le premier problème, c'est que les gens ne savent pas que c'est un gay... au lieu de militer, de réclamer des lois, il faudrait informer, favoriser davantage l'échange que les revendications communautaires qui amplifient le gouffre davantage qu'elles ne le comblent".

Gays ethniques est un terme qui désigne dans le milieu homosexuel, une communauté qui rassemble le monde des cités et l'univers gay

Ce terme désigne également le monde de la nuit ayant une clientèle gays et lesbiennes issus de minorités ethniques et culturelles (Maghrébins, Antillais, latinos et Africains), cet univers est présent à Paris par des soirées BBB (Black, Blanc Beur), soirées qui allient une forme de culture musicale urbaine (R'n'B, rap, hip-hop, raï, chaâbi, et musique afro) et homosexualité destinée aux jeunes gays venant le plus souvent de banlieue, de sortir et de découvrir une autre atmosphère que celle des cités.
Considéré comme l'expression d'un communautarisme identitaire pour les uns, et comme un espace d'expression pour les autres c'est notamment dans cet esprit que des fonds ont été débloqué pour les associations néerlandaises pour parler d'homosexualité dans les groupes ethniques.Les traditions culturelles et religieuses du Maghreb, interprètent l'homosexualité comme des défaillances au niveau par l'absence de filiation et interprétée comme une humiliation des parents, mais également une défaillance au niveau religieux.
En 2003 s'est tenue au Canada une Conférence Internationale des musulmans gays avec 200 participants. En France, le tissu associatif homosexuel musulman actif est inexistant. C'est à travers l'inter-activité du portail du site web de l'association beur gay Kelma (défense de rebeus gays), pionnière en la matière, qui a donnée l'idée à d'autres communautés ethniques d'unir leur voix, afin de se faire entendre et de diffuser l'idée que la communauté gay ressemble à la société.

vendredi 2 janvier 2009

Meilleurs Voeux 2009




L'homophobie demeure
«Si vous croyez à l'égalité et si vous croyez qu'il faut vous battre pour les droits de tous, et tout particulièrement ceux qui sont le plus touchés par la bigoterie et la discrimination, alors vous n'avez pas d'autre choix que de répondre présent quand il s'agit de se battre pour les droits des gays et des lesbiennes.»

mercredi 5 novembre 2008

STOP


L'homosexualité dans le monde arabe :

La communauté homosexuelle dans les pays du monde arabe est une des minorités les plus opprimées. Les relations homosexuelles sont simplement interdites dans les pays qui appliquent la loi islamique. Ces pays ont développé un arsenal législatif à l'encontre des homosexuels, dont voici la démonstration. Certains Etats islamistes renforcent cette interdiction par la peine de mort : Iran, Mauritanie, Arabie saoudite, Soudan, Yémen. Selon les interprétations de la Charia, les punitions envisagées pour les individus qui se rendent coupables de telles pratiques varient précisément selon les cas : pour un homme adulte : la mort, pour un mineur : 74 coups de fouet et pour une femme : 100 coups de fouet (au bout de trois récidives, la mort). En Malaisie, la peine maximale est 20 ans d'emprisonnement . Dans les Emirats Arabe Unis, la peine est de 14 ans d'emprisonnement . Au Bahrayn, une peine peut aller jusqu'à 10 ans au, assortie ou non de châtiments corporels. Le Bangladesh et la Libye : 5 à 7 ans. Au Liban, les cours pénales continuent de juger des homosexuels en vertu de l'article 534 du code pénal de 1943 qui condamne "tout contact physique et union contre nature" à des peines jusqu'à un an d'emprisonnement. En Irak, la législation est encore plus stricte, des peines de prisons peuvent être prononcées. Le Pakistan punit de deux ans d'emprisonnement plus des coups de fouet. Au final, notre « communauté homosexuelle » occidentale, on recherche le droit de vivre fièrement, normalement et porter les derniers vêtements à la mode tandis qu'en Orient des personnes demandent juste le droit de vivre.

un Noir à la tête du Monde... révolution


"Qui aurait cru qu'un Noir d'une quarantaine d'années, nommé Barack Obama, deviendrait un jour le candidat du parti démocrate?", demandait-il cet été après avoir triomphé de sa rivale Hillary Clinton au terme d'une élection primaire âprement disputée. Il a mené sa campagne au nom de "l'unité" des Américains et pour restaurer "le rêve américain", brisé selon lui. "J'ai choisi de me présenter aux élections présidentielles à ce moment de l'Histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si nous le faisons ensemble", a-t-il expliqué.
Elu en 1997 du quartier le plus déshérité de Chicago, il s'est battu pour garantir des soins aux plus pauvres et pour ouvrir davantage d'écoles. Mais il n'a pas non plus de complaisance à l'égard de sa communauté. Durant la campagne, il conseillait ainsi aux parents "d'arrêter la télévision et d'éradiquer cette stupidité consistant à dire qu'un jeune Noir avec un livre se comporte comme un Blanc".
Après un échec à la Chambre des représentants en 2000, Obama est élu sénateur des Etats-Unis en novembre 2004, devenant l'unique Noir du Sénat. Son successeur au Sénat, probablement un démocrate, doit être désigné par le gouverneur démocrate de l'Illinois.
Le président élu, qui prendra ses fonctions le 20 janvier à midi, a promis de baisser les impôts de 95% des salariés américains, de faire revenir les soldats d'Irak "de façon responsable" et d'inclure des républicains à son gouvernement.

dimanche 2 novembre 2008

mardi 14 octobre 2008

Homophobie : la justice punit les agresseurs

Si les homosexuels sont mieux reconnus aujourd'hui par la société, ils sont encore souventvictimes d'insultes ou d'agressions plus ou moins graves en raison de leur orientation sexuelle. La justice française retient depuis 2003 l'homophobie comme motif aggravant pour punir de tels actes, au même titre que le racisme.


Le droit français punit les actes et les injures à caratère homophobe © Getty
Dans son rapport 2008, l'association SOS Homophobie a recensé 1 263 témoignages de manifestations d'hostilités envers des personnes homosexuelles. 132 agressions physiques lui ont été signalées (21 de moins qu'en 2006). Ces actes ont eu lieu principalement dans quatre départements : Paris, le Rhône, le Nord et la Moselle.
Les actes homophobes peuvent prendre plusieurs formes : insultes, gestes déplacés, harcèlement, violences physiques et vont parfois jusqu'au meurtre. Dans son enquête sur l'homophobie dans l'entreprise, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) relève que 85 % des gays et des lesbiennes estiment avoir déjà ressenti une homophobie "implicite" sur leur lieu de travail.

Depuis 2002, 14 hommes ont perdu la vie en raison de leur homosexualité. Près de la moitié avaient plus de 60 ans. Plusieurs affaires d'agressions homophobes ont été médiatisées ces dernières années comme le meurtre de François Chenu à Reims en 2002 ou encore l'agression de Bruno Weil, en région parisienne pendant l'été 2006. Afin de lutter contre l'homophobie, le 17 mai a été déclaré Journée mondiale de lutte contre l'homophobie en France en 2004.

Depuis le début des années 2000, plusieurs lois protègent les personnes homosexuelles. La loi de modernisation sociale, votée en 2002, interdit officiellement toute discrimination à l'embauche et dans le monde du travail basée sur le rejet des homosexuels. La loi du 18 mars 2003 introduit l'homophobie dans le Code pénal comme circonstance aggravante d'un crime ou d'un délit : "constitue une discrimination toute distinction opérée entre personnes (…) à raison de leur sexe, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle". C'est d'ailleurs sur ce même argument que la France a été condamnée, en janvier 2008, par la Cour européenne de Justice, pour avoir refusé l'adoption à une femme homosexuelle. Enfin, la loi du 30 décembre 2004 pénalise les propos liés au sexe ou à l'orientation sexuelle de la personne.

En cas de discrimination, les sanctions encourues peuvent atteindre trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Les peines maximales pour injures homophobes sont de six mois de prison et 22 500 euros d'amende. Le député UMP du Nord Christian Vanneste a par exemple été condamné en appel en 2007 à 9 000 euros d'amende et de dommages et intérêts pour avoir tenu des propos homophobes dans des journaux. Sept des quatorze meurtres de personnes homosexuelles depuis 2002 ont fait l'objet d'un procès. Cinq ont abouti à des peines allant de douze à vingt ans de réclusion criminelle.

En 2004, l'Etat a créé la Halde, dont l'objectif est de lutter contre tous les types de discrimination. Cet organisme peut se saisir lui-même afin d'enquêter sur des actes supposés illégaux. Sur 4 056 réclamations enregistrées par la Haute autorité en 2006, 1,5 % concernaient l'orientation sexuelle (la majorité, 35 %, se rapportait à l'origine ethnique). L'un des cas emblématiques qui lui a été soumis récemment est celui de Frédéric Minvielle. Ce Français a été décu de sa nationalité en mai 2008 parce qu'il a épousé aux Pays-Bas, légalement, en 2003 un Néerlandais. Comme l'Etat français ne reconnaît pas le mariage gay, il ne pouvait garder sa nationalité française. Son cas est actuellement réexaminé. Il pourrait retrouver son passeport français en 2009.

La lesbophobie : les discriminations faites aux lesbiennes

L'association SOS Homophobie s'est intéréssée en 2007 à un phénomène encore peu étudié : la lesbophobie. Ce terme traduit les disriminations envers les lesbiennes. Au cours de son enquête, SOS Homophobie a recueilli 1 793 témoignagnes. 57 % des lesbiennes ayant répondu indiquent en avoir été victime. Parmi elles, 45 % ont été agressées verbalement ou physiquement dans leur vie quotidienne (dans la rue,dans un lieu public, dans les transports ou en sortant de discothèque). 44 % ont été agressées dans leur famille, 24 % dans leurs relations amicales, 24 % au travail et 18 % dans leur voisinage. Le lesbophobie reste un sujet relativement tabou.

Carte de l’homophobie.

(En violet les pays où l’homosexualité est passible de la loi. En bleu les pays où l’homosexualité est tolérée. En clair, les pays où l’homosexualité est dépénalisée)

Homophobie silencieuse en Bosnie


Les autorités de Bosnie-Herzégovine aurait du assurer la sécurité des participants au premier « Queer Festival » de Sarajevo, a déclaré Amnesty International après l’agression de plusieurs personnes à la fin de la première journée de ce festival. Elles doivent aussi mener sans délai une enquête exhaustive sur ces agressions, et en traduire les responsables en justice.

Huit personnes, dont des policiers, auraient été blessées lors de l’attaque lancée par plusieurs dizaines de jeunes hommes contre les visiteurs du festival artistique et culturel, qui a ouvert ses portes le 24 septembre à l’École des beaux-arts, au cœur de la capitale, Sarajevo.

Selon l’organisation non gouvernementale de lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres Udruženje Q, organisatrice de ce festival qui etait prévu normalement jusqu’au 28 septembre, la police aurai mis les participants en danger en laissant les manifestants homophobes s’approcher trop près du lieu du festival.

Les organisateurs du festival et leurs sympathisants, dont des journalistes, ont reçu et continuent de recevoir des menaces de mort. Des affiches homophobes sont distribuées très largement et placardées dans des lieux bien en vue. Certains médias ont utilisé un langage homophobe et ont tenu des propos mensongers sur les objectifs du festival.

Au début du mois de septembre, dans une lettre adressée au Premier ministre de Bosnie-Herzégovine Nikola Špiric, Amnesty International avait exprimé sa préoccupation à propos du climat d’intimidation qui se développait dans le pays à l’encontre des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles et transgenres ; elle l’avait appelé à assurer la protection des droits de ces personnes.

À ce jour, l’organisation n’a toujours pas reçu de réponse à son courrier. L’insuffisance manifeste des mesures prises par les autorités pour empêcher les actes d’intimidation et de violence pendant le festival montre que ses recommandations n’ont pas été entendues.

Amnesty International appelle les dirigeants politiques au plus haut niveau à condamner publiquement la discrimination liée à l’orientation sexuelle avérée ou présumée des personnes, et à faire clairement savoir qu’aucun acte de discrimination ou de violence ne saurait être toléré, quelle qu’en soit la victime.

« Les gays et les lesbiennes ont les mêmes droits que tout le monde en Bosnie-Herzégovine, et les autorités ont l’obligation de garantir leurs droits à la liberté de réunion et à la liberté d’expression ».

Ce qui rend les enfants homophobes


"Pédé !" est une insulte courante dans les cours d'école. Dès le primaire, sans trop savoir de quoi il retourne, les garçons s'en emparent. Plus tard, au collège et au lycée, l'injure est proférée en connaissance de cause.

"Dans notre rôle d'éducateur, la lutte contre l'homophobie est à mon sens un enjeu essentiel", a estimé le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, dans un entretien accordé au magazine gay Têtu. Pour la première fois dans la circulaire de rentrée, celle-ci figure comme l'une des dix grandes orientations prioritaires assignées aux recteurs.

vendredi 26 septembre 2008

turkish delight



Qu'est ce que c'est ! ! !

face

pile

Moi ...


SERIEUX

STADE FRANCAIS

ENCORE DES CRIMES HOMOPHOBES



IRAK :

L'un des plus importants maillons du réseau de soutien aux homosexuels d'Irak a été sauvagement tué par balle, cette semaine, dans le centre de Bagdad. Bachar, membre de l'association d'irakiens en exil Iraqi LGBT. Il a été tué par quatre hommes, alors qu'il se trouvait dans une échoppe de barbier. «Nous venons d'avoir la confirmation de la mort de mon ami, admet Ali Hili, responsable de l'association à Londres. Nous allons organiser deux cérémonies en son honneur, ici et à Bagdad. Sa mort est un coup très dur porté au réseau.»

Selon Ali Hili, Bachar aurait été identifié par les milices, suite à un article paru dans un magazine gay australien, dans lequel l'homme était facilement reconnaissable. «Le journaliste avait promis de l'emmener en Australie et Bachar l'avait cru», note amèrement Ali Hili, qui pointe également la responsabilité des autorités irakiennes. «Comment est-il possible que quatre hommes, armés jusqu'au dents, passent tous les barrages de la capitale irakienne sans la complicité de la police?»

Selon nos informations, l'association continue toutefois de protéger 47 homosexuels, transsexuels ou séropositifs âgés de 14 à 28 ans et répartis dans trois maisons, dont la location est toujours tenue secrète. Des fonds venus de l'étranger ont permis aux homosexuels de s'organiser à nouveau, après un grave passage à vide fin 2007 et début 2008.

Ali Hili a estimé à plus de 400 le nombre de personnes assassinées depuis le début de l'invasion américaine en 2003, en raison de leur identité sexuelle ou de leur statut sérologique.



Nantes: huit mois avec sursis pour une agression homophobe

Deux jeunes hommes ont été condamnés jeudi 25 septembre par le tribunal correctionnel de Nantes à huit mois de prison avec sursis et à verser à leur victime la somme de 4.000 euros au titre des dommages et intérêts. Le 2 février dernier, à la suite d'un pari, les deux compères entendaient aller «draguer un homosexuel pour plaisanter» dans le square Élisa-Mercœur, haut lieu de drague nocturne en plein centre ville. Abordé «pour un plan à plusieurs», la victime, le pantalon baissé, va se voir asséner un coup de poing au visage puis sera rouée de coups de pied une fois au sol. Contrairement à la demande des avocats, le caractère homophobe de l'agression a été retenu.

mardi 16 septembre 2008