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samedi 10 janvier 2009

La France, pays fondateur des droits de l' Homme, c'est aussi ça...


Le 17 octobre 2004, à l'âge de 16 ans, Karim, jeune homosexuel algérien, est arrivé en France pour fuir sa famille et son pays.
Quittant sa ville de Tizi Ouzou, sous forte influence islamiste, et sa famille qui le rejetait et le battait à cause de son homosexualité, il a été recueilli par son oncle et sa tante, français habitant dans l'agglomération de Bordeaux.
Karim s'est rapidement intégré et a poursuivi sa scolarité au collège puis au lycée professionnel de Mérignac.
Elève en deuxième année de BEP de comptabilité, Karim a fait l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière délivré par Francis IDRAC, Préfet de la Gironde le 30 août, soit le jour même de la rentrée scolaire.
Le tribunal administratif de Bordeaux a annulé, lundi 11 septembre, l'arrêté de reconduite à la frontière pris à l'encontre de Karim et a condamné la préfecture de la Gironde à lui verser 1000 euros de dédommagement.
Le tribunal administratif a reproché au préfet d'avoir commis « une erreur manifeste d'appréciation quant aux conséquences de la mesure d'éloignement sur la situation personnelle de l'intéressé », ajoutant que Karim « est entré en France en 2004, alors qu'il était mineur en détresse, à la suite du rejet de sa famille en Algérie en raison de son homosexualité avouée ». Le tribunal a également jugé que le jeune homme « a témoigné d'une volonté de s'insérer socialement ».
Malheureusement, la préfecture de Gironde vient de faire appel de la décision du tribunal administratif. Le ministre de l'Intérieur bien qu'informé de la situation, a demandé à Francis IDRAC de poursuivre la procédure, dans l'objectif d'expulser Karim, quitte à l'exposer à de graves dangers pour son intégrité physique ou morale.
L'acharnement administratif de Francis IDRAC n'étonne guère, en effet c'est lorsqu'il était en poste à la préfecture de l'Hérault que les associations portant la mémoire des déportés pour homosexualité rencontraient les plus grandes difficultés pour participer aux cérémonies du souvenir de la déportation. Aujourd'hui c'est à Bordeaux qu'il sévit et fait preuve d'ostracisme à l'égard des associations gaies et lesbiennes (sur la question de la déportation pour homosexualité notamment).
Il appartient désormais à la Cour administrative d'appel de se prononcer, en toute indépendance, et de confirmer les principes fondamentaux énoncés en première instance (protection des mineurs, protection de la vie privée et familiale...).

La Vie de Gay à la cité... retour d'éxperience

Ils n'iront probablement pas à la marche des fiertés : les jeunes gays des banlieues, souvent issus de milieu où l'homosexualité est taboue, vivent leur sexualité dans la clandestinité et ne se reconnaissent guère dans les revendications et l'imagerie véhiculées par la "Gay Pride".
"Les gays de banlieue, tu ne les verras pas à la Gay Pride : déjà, ils ont trop peur d'être reconnus au journal télévisé de 20H00", affirme Kader, 29 ans, qui a grandi à Pantin en Seine-Saint-Denis avant de rejoindre la capitale. "En banlieue, tu es obligé de te cacher".
Violences verbales, physiques, harcèlement quotidien, obligation de mener une double vie : l'association SOS Homophobie a donné un aperçu dans son rapport annuel 2006 des difficultés rencontrées par les gays et lesbiennes vivant dans des cités où l'homosexualité, mal connue, est souvent associée à la pédophilie, au sida et à l'imagerie "grande folle".
"Je n'ai jamais été considéré comme un homosexuel dans ma ville", témoigne encore Kader, fils d'immigrés Marocain, qui avoue avoir eu des "comportements homophobes" par "frustration psychologique". "C'est une terrible souffrance de savoir que tout ce que tu es est rejeté par ton environnement. Quand, j'ai commencé à m'assumer, vers 17-18 ans, j'ai compris à quel point il était important pour moi de quitter la cité".Lui a du moins eu la chance de ne pas être rejeté par ses parents. Najib, 24 ans, a été frappé et mis à la porte par son père après avoir été surpris, à 21 ans, en "flagrant délit" alors qu'il avait fait venir son petit ami au domicile familial.
Exilé d'Aubervilliers à Pierrefitte, Najib est aujourd'hui "moins obligé de se cacher puisqu'il est indépendant", mais il ne se voit pas faire venir un compagnon chez lui. "J'aurais trop peur qu'on le reconnaisse comme gay".Seule échappatoire pour les homosexuels de banlieue, venir à Paris, direction le Marais ou les soirées "Black Blanc Beur" des Folie's Pigalle, où ils peuvent jouir d'un relatif anonymat. Mais, relève aussitôt Sofiane, 23 ans, s'il est difficile d'être homo en banlieue, "à l'inverse il n'est pas facile pour un mec de cité, avec son jogging et ses baskets, de se faire accepter dans le milieu gay".
Décalage culturel, économique, les deux mondes se "télescopent", souligne Stéphane Schibikh, qui avec son site Internet "Cité Beur" et son magazine "Wesh City", tente de donner une plus grande visibilité aux "lascars gays". "Les gays du Marais luttent pour les droits civiques, le mariage, l'adoption. Le gay de banlieue lutte d'abord pour pouvoir dire à ses parents, à ses amis, qu'il est homo", poursuit-il.
A cet égard, la "Gay Pride", "vaste carnaval" où s'affichent des pratiques sexuelles "délurées", paraît à certains contre-productive. "On veut atteindre l'indifférence en jouant la différence. Mais comment veux-tu te faire accepter si tu exhibes tes pratiques sexuelles ?", se demande Kader, qui se dit "choqué" par l'image des homosexuels que propose la Marche.
Même distance de Najib vis-à-vis du caractère communautaire et revendicatif du milieu gay. "Le premier problème, c'est que les gens ne savent pas que c'est un gay... au lieu de militer, de réclamer des lois, il faudrait informer, favoriser davantage l'échange que les revendications communautaires qui amplifient le gouffre davantage qu'elles ne le comblent".

Gays ethniques est un terme qui désigne dans le milieu homosexuel, une communauté qui rassemble le monde des cités et l'univers gay

Ce terme désigne également le monde de la nuit ayant une clientèle gays et lesbiennes issus de minorités ethniques et culturelles (Maghrébins, Antillais, latinos et Africains), cet univers est présent à Paris par des soirées BBB (Black, Blanc Beur), soirées qui allient une forme de culture musicale urbaine (R'n'B, rap, hip-hop, raï, chaâbi, et musique afro) et homosexualité destinée aux jeunes gays venant le plus souvent de banlieue, de sortir et de découvrir une autre atmosphère que celle des cités.
Considéré comme l'expression d'un communautarisme identitaire pour les uns, et comme un espace d'expression pour les autres c'est notamment dans cet esprit que des fonds ont été débloqué pour les associations néerlandaises pour parler d'homosexualité dans les groupes ethniques.Les traditions culturelles et religieuses du Maghreb, interprètent l'homosexualité comme des défaillances au niveau par l'absence de filiation et interprétée comme une humiliation des parents, mais également une défaillance au niveau religieux.
En 2003 s'est tenue au Canada une Conférence Internationale des musulmans gays avec 200 participants. En France, le tissu associatif homosexuel musulman actif est inexistant. C'est à travers l'inter-activité du portail du site web de l'association beur gay Kelma (défense de rebeus gays), pionnière en la matière, qui a donnée l'idée à d'autres communautés ethniques d'unir leur voix, afin de se faire entendre et de diffuser l'idée que la communauté gay ressemble à la société.

vendredi 2 janvier 2009

Meilleurs Voeux 2009




L'homophobie demeure
«Si vous croyez à l'égalité et si vous croyez qu'il faut vous battre pour les droits de tous, et tout particulièrement ceux qui sont le plus touchés par la bigoterie et la discrimination, alors vous n'avez pas d'autre choix que de répondre présent quand il s'agit de se battre pour les droits des gays et des lesbiennes.»